Rénover un parquet, c’est un peu comme aller chez le médecin : avant de traiter le mal, il faut commencer par établir un diagnostic ! La remise en beauté d’un parquet ne peut se faire qu’une fois déterminé son état de dégradation et la protection qui avait été faite préalablement (huile ou Vitrification). Selon les dégâts constatés, la préparation de votre parquet comportera plus ou moins d’étapes, et les produits de finition pour le protéger seront différents.
Votre parquet était huilé et il est désormais rayé et taché, il s’assombrit lorsqu’il est mouillé et il est terne dans les endroits à fort passage ? Au fil des ans et des abrasions (chaussures, gravillons…), le bois a perdu sa protection et la surface du parquet s’est abîmée. Dans ce cas, il est possible de rénover votre parquet en ponçant en surface aux endroits abimés ou en totalité, en pratiquant un égrenage au papier de verre 120g ou avec une laine d’acier très fine. Epoussetez puis appliquez la finition huilée en 2 couches très fines (conso 20m2 pour 1litre, en mettre davantage serait une grave erreur qui vous obligerez à tout reponçer !).
Si votre parquet était préalablement vitrifié, il faut tout reponçer pour revenir au bois et repasser 2 couches de vitrificateur ou d’huile (si vous décidez de l’occasion pour changer de process).
Votre parquet est en mauvais état, il présente de profondes rayures, des lames sont endommagées, se soulèvent ou s’effritent ? Ce cas de figure se présente souvent lors de la rénovation d’un parquet ancien ; il faut d’abord changer les lames disjointes tout en vérifiant qu’il n’y a pas un problème d’humidité ou des insectes qui sont à l’origine des déformations. Comblez les fissures et les trous avec de la pâte à bois ou avec la farine du 2ème poncage (exsangue de toutes salissures) avec un liant pour fabriquer une pâte de la même couleur que votre parquet d’origine. Ensuite, poncez à blanc et aspirez le bois en profondeur avant d’appliquer une finition.
Enfin, tenez compte de la nature du bois avant de choisir une finition adaptée. Si la plupart des bois se contentent d’un ponçage ou d’un égrenage, certaines essences demandent plus de préparation. Par exemple, les bois exotiques durs (teck, doussié, merbau) sont naturellement gras et devront être décapés à l’acétone au préalable ; le chêne et le châtaignier devront quant à eux subir une impression (sous-couche) afin d’éviter les taches provenant de la remontée des tanins. A ce stade, votre parquet est prêt à recevoir une finition.
Pour rénover un parquet, plusieurs finitions sont possibles, selon vos goûts et vos besoins :
La laque alkyde Briopore possède un fini semi-brillant proche de celui d’un vitrificateur ; microporeuse, elle pénètre les fibres du bois et adhère très bien en en surface pour protéger efficacement le bois.
Dans la gammes des peintures à l’eau, la peinture Halo PU Satin est une peinture acrylique enrichie en polyuréthane plus résistante que les peintures acryliques traditionnelles ; elle est couvrante, mais laisse apparaître les veines du bois.
Les lasures Halobois et Halopaque (plus couvrante) protègent et décorent le bois en valorisant le veinage. Sans odeur, elles se diluent à l’eau et sont teintées à la demande.
Pour les bois durs à tanins, privilégiez en sous-couche Briobois Imprégnation puis appliquez 2 couches de Halopaque.
A noter : Si vous envisagez d’appliquer une lasure sur un parquet vitrifié ou inversement, il faudra poncer votre parquet au préalable. En effet, la lasure imprègne le bois en profondeur, ce qui n’est pas compatible avec les propriétés filmogènes du vitrificateur.